CorpoMax a 15 ans !

CorpoMax a 15 ans!

Image: © vladvm / 123RF.com

Le 2 mai 2001, la société CorpoMax Inc. a été constituée au Delaware.

Aucun client. Aucun site web. Aucun numéro de téléphone. Aucune place d’affaires. Peu d’argent. Mais beaucoup d’espoir.

Quelques anecdotes ont parsemé les 5,479 journées qui ont suivi…

Le droit mène à tout

Au début de 2001, une petite annonce dans le journal local attire mon attention. On recherche un spécialiste en création de sociétés. J’enfile aussitôt veston et cravate, puis vais à l’entrevue. Une jeune dame, qui travaille seule, m’explique les secrets corporatifs du Delaware. Après 5 minutes d’entrevue, je la remercie et décide de lancer CorpoMax.

La place d’affaires

J’envoie 15 lettres à 15 bureaux d’avocats dans la ville de Newark, afin de louer un espace. Personne ne me répond. Une semaine plus tard, j’appelle donc le premier nom sur la liste. L’avocat me dit n’avoir aucun local disponible. Mais il mentionne avoir un espace de rangement pour ses dossiers fermés, dans un immeuble voisin qui lui appartient. L’espace est microscopique, délabré et transpire l’humidité. « Je le prends« , dis-je. Héberlué, l’avocat ne sait même pas quel loyer demander. Je lui offre 100$ par mois, qu’il accepte aussitôt.

Le site web

Ayant quelques notions de base en programmation web, grâce au lancement préalable de Jurifax, je commence à créer le site web de CorpoMax. J’analyse tout d’abord l’offre de service de mes 150 compétiteurs au Delaware. Puis, je traduis des termes qui n’existaient même pas en français à l’époque. Par exemple, « registered agent » devient « agent agréé« . Je bâtis un tableau comparatif en 52 points. Un pseudo-compétiteur (établi en Europe mais faisant croire qu’il est au Delaware) l’aime tellement qu’il le reproduit intégralement quelques jours plus tard sur son site web. J’aurais pu le poursuivre devant les tribunaux. Mais c’est à ce moment précis que je prends la décision de toujours m’occuper des clients de CorpoMax, jamais de ses compétiteurs.

La marge de crédit

Je vais à la banque pour demander qu’une marge de crédit de 10,000$ soit accordée à CorpoMax. Le banquier m’indique qu’un frais de 250$ est exigible pour analyser ma demande. Je lui rétorque qu’il est indécent de facturer un frais pour ensuite empocher des intérêts. Je quitte donc la banque et décide d’utiliser plutôt une carte de crédit sans frais annuel. En plus d’un délai de paiement d’environ 30 jours sans intérêt, cela me permet d’accumuler des points ou airmiles.

Le compte-marchand

Je fais une demande de compte-marchand auprès des trois grands émetteurs de cartes de crédit: Visa, MasterCard et American Express. Les trois acceptent. Environ deux semaines plus tard, je reçois une lettre d’American Express, mettant fin au contrat sans fournir d’explications. Pourtant, aucune transaction n’avait encore été effectuée. Je tente par tous les moyens de contacter Amex. Aucune réponse. C’est alors que je prends la décision (forcée au début) de ne jamais accepter de paiements Amex, à l’instar de plusieurs autres marchands américains. Les frais exigés des marchands par American Express sont d’ailleurs beaucoup trop élevés.

Le grand jour

Après avoir complété le site web, rénové le microscopique local et obtenu un numéro de téléphone, je lance officiellement le site web de CorpoMax… le 1er septembre 2001. Soit dix jours avant l’affreuse journée du 11 septembre 2001. Pendant les six mois qui suivent, rien ne se passe. Aucun courriel, aucun appel téléphonique, aucune commande. Je deviens un expert mondialement reconnu dans le maniement du plumeau sur l’écran d’ordinateur qui ne sert à rien. Puis, tranquillement, la vie reprend son cours. Et CorpoMax reçoit une première commande.

Quinze ans plus tard

Aujourd’hui, soit le 2 mai 2016, CorpoMax a un nom connu à travers le monde, un site web contenant près de 50 témoignages d’estime en vidéo, un numéro de téléphone facile à retenir et une place d’affaires qui lui appartient.

Tout ça grâce à nos milliers de clients dans plus de 50 pays. Grâce aussi à notre travail quotidien, dont celui de ma fille Véronique et bientôt de mon épouse Sylvie. Grâce enfin à nos fournisseurs de services qui nous accompagnent depuis le début.

Maintenant, occupons-nous des 15 années qui vont suivre…

 

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